27.4.04

oxymore.

Se débattre dans un milieu dissou et à l'âtre éteint d'un malencontreux geste se brûler.se brûler de tout son être se brûler vivant à ce refuge tantôt ignifugé tantôt vécu et tant aimé.Et maintenant ce subterfuge comme vécu de secours d'où il ne reste plus qu'à descendre plus bas.A l'encontre du bonheur prélude le matelot survient le temps qui court,qui se sauve avec nous qui fugitif nous blesse qui veille et nous ignore.Fin du cabotinage voici l'age digestif où le bateau ivre en partance havre d'angoisse reste à quai.Succède alors la sève rélle au rêve du naufrage et l'abruti dans le sable son seau pour seul ami de pleurer. L'albatros suspend son vol pour mieux sombrer sur le pont ou pour mieux fondre sur le pont où les marins inconscients jouent à terre comme la mousson domine l'albâtre des exigences passées en haillon se traine abattu par le même qui un jour a chéri.décembre en mai un hiver aux membres morts la chair indigeste d'un vieux vignoblejeu de quille qui me chavire les viscères noria des os sur la piste ténuele masturbé qui jouissait dramaturge purge sa peine aux cales bannil'impunité est levée close de ses joies dispensées de l'ex viziresouvenirs enturbanés embaumés mais féroces qu'aucun baume ne déguise des bouts de soi agglutinés j'en suis au stade du déglutirje crois ne pas être complétement sevré le coeur se réveille en sombres sauts sans cessede préavis en contreplongées brusques le remord sévi et le corps désoeuvré s'accoste comme une coquille à une dérive cloîtrée.vas tu cesser de pleurer puis-je reprendre mes yeuxme replonger dans l'orgueil de mes rêves ambitieux ... Des souvenirs heureux que la fin désagrège des pans entiers de chair se détachent par arpèges,le fabuleux voyage s'affuble de fausses images.pour rentrer dans l'ordre de l'amour ou maintenant en sortircomme un linge qu'on essort des formules des mots doux des sornettes Que le temps se dipense de soin quand il s'agit de guérir...des pas lents d'un couloir désert passe encore mais la porte reste ouverte recensement méticuleux par étapes des comptoirs suivis alorssomnambule retraçant d'une nuit les parchemins de toujours les chemins fabuleux des songes affabulés. d'une énergie feinte se pencher sur sa plaie y sussurer un souffle placebofrénétique d' hérésie pour épencher il ne sait quelle soifd'allitération en terrassement vains les mots m'apaisent mais la douleur revit - le 27.04.04, paris.